Au lendemain du passage de Yonna, qui a dévasté l'Hexagone, le village de Braconne est plus coupé du monde que jamais. Les arbres jonchent les routes d'accès au village, et les réseaux ne seront pas rétablis avant plusieurs jours. Qu'importe ! Les quinze âmes qui peuplent l'endroit sont coutumières de la solitude et ont le goût de l'indépendance. Mais lorsque tout vient à manquer, y compris la possibilité de partir, c'est la dépendance qui s'invite, et avec elle, la promiscuité, l'impérieuse nécessité de s'entendre, de s'aider. Alors, à Braconne, un nouvel orage commence à tonner.