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Aerosmith a marqué et influencé de nombreuses pointures du genre. Sur ces rééditions LP et CD remasterisées, on retrouve le 1er enregistrement historique du groupe dans leur salle de répétition. Cette édition met en lumière le talent brut de ceux qui, deux ans plus tard, enfonceront les portes du rock grâce au classique Dream On. Sur les bandes capturées par le magnétophone de Joe Perry, on retrouve la spontanéité et la science du rock'n'roll du groupe, entouré uniquement d'amis au moment de l'enregistrement.

Bien qu’il précède la sortie de Let it Be, Abbey Road est le dernier album enregistré par les Beatles, et le groupe a décidé de terminer en apothéose. Des deux pépites de John Lennon, Come Together et I Want You (She's So Heavy), aux plus belles ballades jamais signées par le groupe et composées par George Harrison, Here Comes the Sun et Something, en passant par You Never Give Me Your Money, Carry That Weight et Maxwell’s Silver Hammer, de Paul McCartney, sans oublier le « Jardin de pieuvres » (Octopus’s Garden), de Ringo Starr, tout est juste inoubliableà

Une performance très spéciale de Joe Bonamassa, entièrement acoustique. Le concert fût filmé et enregistré au mythique Opera House de Vienne en juillet 2012 au cours d'une tournée acoustique exclusive de sept dates uniques en Europe. On est ici loin des shows électriques qui ont fait sa réputation. On découvre ainsi une nouvelle facette de cet artiste qui s'avère être, en plus d'un guitariste de génie, un très grand chanteur.

InspirÂe par la culture mandingue de l'Afrique de l'Ouest et du Sahara, les rythmes chaloupÂes des Ãiles de JamaÈique et de Cuba, contournant le Golf du Mexique vers la Nouvelle-OrlÂeans et ainsi jusqu'aux confins de l'AmÂerique Latine, ce disque est un voyage au long cours que propose Bo Weavil vers les rives des blues du monde.

Sur cet album, enregistrÂe (comme Trust en 2002) dans une ancienne Âeglise catholique du Minnesota, les amÂericains apparaissent moins torturÂes, d'avantage libÂerÂes et semblent vouloir se mettre en danger. IntÂegrant Áa leur paysage musical percussions et clavier, ils invitent Áa la fÃete quelques amis, dont Nels Cline (Wilco) et le violon de Caitlin Moe (Transsiberian Orchestra). Plus introspective mais aussi plus accessible, la formation compose une fois de plus un rock indie profond et tout en finesse, n'hÂesitant pas Áa intÂegrer des harmonies vocales collant parfaitement Áa leur style slowcore.

Billy Nomates, le projet de l'autrice-compositrice, productrice et multi-instrumentiste Victoria Ann Maries, basée à Bristol, présente son deuxième album studio sur Invada Records. Enregistré dans son appartement et au Invada Studios, Cacti est un grand pas en avant pour l'artiste, qui a été largement acclamée par la critique pour son premier album homonyme en 2020, avec le soutien de célébrités comme Iggy Pop, Florence Welsh et Steve Albini.

Ce quatorziÁeme album studio est un disque audacieux, poÂetique et incisif, qui dÂemontre tout le talent et la palette d'influences musicales des californiens, ajoutant Áa leur carriÁere l'un de ses meilleurs chapitres. Du rock dÂebordant de guitares Âelectriques bravaches, de percussions mordantes et d'Âenergie sÂeductrice sur Pink balloons Áa l'hymne pop ensoleillÂe Shine, en passant par la magnifique balade intimiste soul Deeper and deeper, un bijou acoustique d'introspection quasi-murmurÂe co-Âecrit avec le guitariste Michael Ward, Call it what it is s'avÁere Ãetre Áa la fois le plus vulnÂerable et le plus joyeux des albums de Ben Harper, cÂelÂebrant sa rÂeunion tant attendue par les fans avec The Innocent Criminals, aujourd'hui plus proches que jamais.

Une voix pour notre temps, moitié Joni Mitchell, moitié Laura Nyro. Un ensemble de chansons d'une beauté douloureuse qui rappelle Karen Carpenter et Fiona Apple, avec une touche de Kate Bush. L'étoffe d'une légende, pour une voix qui surfe sur de nombreuses tangentes musicales, plane et persiste, pique avec honnêteté ; se transformant de la douce révérence de Karen Carpenter au grondement soul de Laura Nyro, passant par des phases de possédée comme Dada, avant de se jeter dans les mélodies les plus jazzy de Joni Mitchell ou des harmonies proches des regrettés Roches lorsqu'ils ont fusionné avec Robert Fripp. Candlepower est une juxtaposition de mélodies, un ensemble de chansons d'une beauté bouleversante et une résonnance séduisante sur le quotidien et le monde qui nous entoure dans toute sa banalité.

Le compagnon audio de l'autobiographie du Boss, Âecrite quasi en secret pendant huit ans, propose 18 titres dont 5 inÂedits qui raviront les fans !

L'un des projets les plus excitants d'Angleterre sort son très attendu premier essai sur Tough Love, entre Cocteau Twins et Boards Of Canada. Joey Cobb et Katie Drew ont, deux années durant, façonné un mur du son de dream pop et de shoegaze comme on sait les bâtir dans leur terre natale du nord de l'Angleterre, où le duo est retourné pour enregistrer. à force de travail et de bidouillage, ils prennent peu à peu confiance en leurs talents de musiciens, et créent un son imprégné de post-punk tout en y apportant la touche industrielle de leur Preston natal. Si le duo compose seul sa musique, c'est aussi lui qui est derrière les pochettes et tous les visuels du groupe, façonnant peu à peu un univers esthétique dépassant le simple projet musical. Ils mettent en parallèle le mur du son massif de guitare de Kevin Shields (My Bloody Valentine), l'atmosphère vaporeuse de Burial et les envolées de Boards Of Canada.

Les légendaires Dead Can Dance (Brendan Perry et Lisa Gerrard) sont de retour avec cet ambitieux projet en deux actes au travers duquel le groupe renoue avec cette folk cérémoniale aux influences sans limite. Après avoir accumulé plusieurs instruments folkloriques pendant deux ans, Brendan Perry est revenu gorgé de visions païennes issues de cultures aussi variées que celles rencontrées en Nouvelle-Zélande, en Suisse ou en Amérique du Sud. Véritable kaléidoscope de sonorités, Dionysus s'envisage non pas comme une suite de titres mais comme un ensemble cohérent, à écouter comme un tout. Les deux actes de l'album, eux-mêmes subdivisés en sept morceaux, célèbrent "toutes les facettes du dieu Dionysos", dieu de la folie et de la démesure chez les Grecs. Un projet libéré de toutes contraintes, qui cherche aussi à "montrer que la musique peut se trouver partout", à l'état sauvage, hors des sentiers battus.